TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

"Saudade"

 Le paysage asséché, de la pluie oubliée,
C'est un jour effacé des yeux marronniers.
Les sapins ont remplacé les beaux oliviers,
Si chers à mon cœur ensanglanté !

 
Saudade je ressens de ces panoramas lointains
Où les couleurs chaudes s'entremêlent,
Offraient à mon regard un pur émerveillement.
Où des ressources je prenais pour de purs lendemains.

 
Maintenant, que du vert je vois, d'espoir je croyais !
Les montagnes sont amères, le vert efface mes pas
Le doré des champs de blé, je ne verrais plus jamais.

 
L'illusion n'est plus là, mes jours sont bien las
Le lointain est le passé, l'existant est différent
Je dois m'accommoder de l'indolence du présent.