TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

Un rêve !


Un rêve !

 

 Par lame affûtée de couteaux de boucher !
Inciser forces, articulations et passions
Chantant la chanson de l'été dernier
Par vin lénifié sans plus de déduction.

 
Fini la torture des jours, des nuits.
Fini l'incrédule en visages humains.
Fini la souffrance qui donne ennuie.
Fini le crépuscule dans l'esprit hautain.

 
Retrouver la candeur des soirs d'été,
Ou les eaux limpides du lit premier,
Ou la lune ronde qui tant fait rêver,
Ou la flammèche, qu'évoquerait enfer,

 
Lancé, au fond de la terre par vers rongé.
Jeté, en basse crevasse par fauves dévoré.
Largué, en eaux obscures de mer déchaînée.
Guidé en espace continuant la planée !

 
Par lame affûtée de couteaux de boucher !
Inciser forces, articulations et passions
Chantant la chanson de l'été dernier   
Par vin lénifié sans plus de déduction.

 

*



25/10/2006
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