TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

Dans la maison blanche...

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Dans la maison blanche...


Dans la maison blanche au bout de la plaine,
Une jouvencelle tricotait un habit en pure laine,
A l'ombre d'un cep où chantaient des cigales.
Le chat allongé aux abords de ses sandales !

Et le temps passait en puéril imagé
Où l'adolescence s'éveillait en clarté !
Poussé en bluette candide et répétée
Où l'allégresse se sentait propagée !

Août était long dans l'été qui plombait,
De ces feuilles vertes le cep l'ombrait.
Des rêves plein la tête, la laine s'emmêlait,
Au chant des cigales le chat somnolait.

Songes voyageurs, promesses d'amour,
Le vaillant fantasmé étalait sa nature.
Et la jouvencelle supposait le bonheur
Qui sur sa terre reluirait en ferveur !

Dans la maison blanche au bout de la plaine
Le chat ne dort plus ni la jouvencelle,
A l'ombre du cep où chantent les cigales,
Terminé le tricotage d'habits en pure laine !


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19/03/2007
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