TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

Légère parmi la lumière

Légère parmi la lumière

  

Quand mon corps deviendra
flasque et plissé,
Que de mon cerveau biaisera
la pensée
J’appellerai l’ange noir
le plus méprisé
Pour que mes yeux, de ses ailes
soient fermés !

Mon corps impur à cendres
limité
En parterre de roses
sera dispersé
Mon âme libre et mûre
va voyager
Aux confins de l’espace
encore scellé !

Je quitterai la terre
avec dignité
Explorant des lieux
encore inexplorés
Avec la vigueur de ceux
qu’au passé
Tant de trésors nous ont
dévoilé !

Libérée de ma détresse
j’entrecroiserai
La nacelle céleste
temple des miracles
Ou l'abîme odieux brûleur
de minables
Légère parmi la lumière,
qui resplendira !


*



02/02/2007
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