Débris...
Débris…
Que du temps perdu !
Quand l'âme s'engloutit
En égoïsme absolu
Vague anodine qui putréfie
Et propulse l'esquif
En naufrage imprécis
Annihilant la cohésion de l'esprit
Comme l'épave qui s'effondre !
Et devient esclave du temps
Pupille tourmenté de flots joncés
Cœur abimé en sinistres tourmentes
Où s'endorme l'espérance
Et aboutit l'antipathie de l'igné
Quand les débris s'éparpillent
Comme poussière dans le vent
Les sens deviennent coquille
Dans les embrumes du temps
La tour solide s'écroule !
Supprimant les perceptions
La pluie qui tombe est orage
Que se transforme en tourbillon
Et le déluge épouvantable
Ne laisse que le tourment
Ce méphistophélique aven
Quand l'essence se brise !
Et le miroir ce maussade
L'âme ondule et divague
Dans un gouffre ahuri
Dépourvu de fondements
Qui méritent davantage
Quand les débris s'éparpillent
Comme poussière dans le vent
Les sens deviennent coquille
Dans les embrumes du temps
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