TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

Miroir ! Beau miroir…

Miroir ! Beau miroir…

 

Dans le miroir un reflet embrumé. Dissemblable. Tout ressemble à hier sauf la perception. De l'immersion subsiste une douce sensation de paix intérieur, sans révolte. Un néant compris qui… le temps guidera. Ingurgitation d'un parcours bourrasque dénué de séduction. Résignation…

La nature annonce un printemps resplendissant de renouveau, après la dormance. L'observation remplace l'introspection. Les couleurs la grisaille. Mais, rien ne changera… à part le temps. Incompréhensible ? Pas tant que cela.

La submersion, si peu et tellement ! Le vide, … la solitude resteront présents au milieu des non-dits, des oubliés, des non entendus, des incompris et des flous, de la culpabilité démente et mystérieuse. A quoi bon changer le cours des choses, rien n'y oblige. 
N'être rien d'autre qu'un tas de chair, d'os, de sang et d'eau tarie… l'esprit en libre rêverie. Crevé. Anéanti. Résigné. La culpabilité insufflée reste à être définie. Vie rétrécie, sursauts, cahots. L'inoccupé retient verticalement combien de temps, défaillant pronostique… Rien savoir, tout apprendre…

Goutte à goutte de petits bonheurs… sourires qui s'esquissent… Illumination ! Souffles d'espoir, soleil qui tempère… infiniment.

Approprier le vacant et construire l'exil... Point de retour! Rebâtir continuellement... lourd labeur pour un semblant. Chercher au-delà dans le profond un rayon différent. Qui changera tout ou rien...

Comprendre, ou essayer, l'être amphigourique... perdu dans la multitude.




29/04/2008
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