TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

Six  heures trente du matin, le réveille sonne et ça résonance trépide éveille les douleurs que s'étaient endormis aux aurores. Avant de sauter du lit il y a des exercices à faire. Elle s'étend, elle se recroqueville, elle attend un moment et met enfin les pieds à terre, la journée s'annonce difficile.

Là, c'est les anches qui de fines lames transpercent, plus tard se seras les genoux, les épaules, les cervicales ou les phalanges, elle ne sait pas ce que cette journée lui réserve. Un café s'impose mais il ne suffit pas, un deuxième est nécessaire pour assez d'adrénaline avoir et pouvoir entamer un de ces jours affreux où le soleil s'efface, vu qu'un voile de nuages, cache toute lumière.

Son esprit est grisâtre et pour sortir de la pénombre une lutte elle entame, difficile et amère, qu'elle se doit de vaincre. Sombrer, elle se refuse, le noir est trop obscur, lui enlevant l'espoir de tous ces jours plus lumineux qu'elle veut encore vivre…

Illusion d'un futur moins pénible ! Son corps prenant le dessus sur ses douleurs horribles, les effaçant d'une gomme rigide, comme les traces superflues, d'un dessin au crayon, que de la douceur enlève… si seulement c'était possible…

Onze heures, la matinée n'est pas finie, les anches ont du répit, elles se reposent enfin… Les épaules les remplacent et les fines épées atroces, percent et transpercent, en allumant ce feu ardent que rien n'adoucit.

La journée n'est pas terminée, quoi d'autre elle va subir ? Le temps lui dira, l'automne s'annonce égal au printemps… Une année difficile qu'elle doit oublier… De meilleures années vont venir, il lui reste la conviction… et l'espoir!