TRANCHES DE VIE D'UNE LUPIQUE

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La nuit tombe, tout devient sombre, la terre se prépare au repos et flânant doucement sema des ombres, ces monstres fous qui font peur aux enfants. Tout est noir à présent et le silence reposant m'effraye,  les songes arborent mes paupières qui restent ouvertes et cherchent… Que cherchent-elles ?
Une petite lueur au-delà de cette noirceur qui fait trembler la terre, mais les ombres avancent féroces et sans pudeur, distribuant la fureur des monstres du malheur des jours qui passent quand les cauchemars prennent place.
Je scrute encore cette nuit affublée de noir sans rien apercevoir, sinon les pensées qui habitent mon esprit que noirceur a aussi. Comment les enlever quand il y a que du noir pour remplir ma vie ?
Sortir… par des portes fermées, par des fenêtres bloquées, devenir invisible, insecte ou fourmi, araignée ou lombric, m'enfuir par la serrure ou un autre petit trou qui mourrait inaperçu.
Fuir… les pensées qui me minent, les paroles qui résonnent et martèlent l'esprit en sursaut qui cherche le salut. L'âme en perdition que recherche le, Moi que un jour a perdu mais ne le retrouve plus… Abomination ! Où est la lumière qu'ici a vécu ? !