Reviviscence
Reviviscence
Longtemps
me promenant aux abords de l'abysse,
Ombre parmi
les ombres dans un trou noirci,
Enveloppé
de brouillard ce manteau de caprice ;
À la marche
incertaine et l’esprit anéanti.
Le temps
n’existait plus il était en arrêt.
Comme un train
vieilli par ces longs trajets !
Qu’au fond
d’un hangar a fini négligé,
Sans haine
ni colère, de son parcours borné !
Envahie de
torpeur la terre se reposait
Et le vent
balayeur les nuages chassait,
Libérant le
ciel bleu de toute noirceur
Pour que
l’astre du jour éclate en douceur !
Ainsi je
balayais mes idées détraquées ;
Chassant le
crachin qui m’enveloppait,
Recevant la
chaleur d’un soleil pureté.
Revivant, à
la lumière que me chauffais !
*
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